mercredi 13 novembre 2013

Escapade automnale sur le Verdon


Le vent prévu ne permet pas à Nérée de réaliser le programme initialement imaginé. Les iles de Lérins sont remplacées par une destination tout aussi attrayante : la vallée du Verdon.



Point de départ, le village de Quinson. Ce village, endormi à cette saison, possède un musée de la préhistoire qui, selon plusieurs sources, mérite le détour. Construit par l’architecte Norman Foster (le viaduc de Millau, c’est lui !), il figure parmi les plus grands musée de préhistoire d’Europe. 


Nous nous retrouvons à six  pour une descente jusqu’à Esparron (Stan, Jeanine, Jean-François, Sylvain, Jacques et Patrick). Il fait frais, mais le soleil brille sans partage. Ces gorges sont magnifiques. Les arbres se sont drapés de couleur automnale.

Privilégiés, nous sommes seuls à profiter de ce spectacle.


Halte à midi, bien à l’abri du vent sur une plateforme masquée par les chênes pubescents. Au menu point de glands mais un bon repas sorti du sac (ou plutôt du caisson).

A un rythme de sénateur nous visitons le port d’Esparron puis le bout du lac jusqu’au barrage. Nous ferons halte pour la nuit  près de l’ancien canal du Verdon.
 
Ce canal commandé par Napoléon III a été mis en eau en 1868. Il est remplacé aujourd’hui par un ouvrage de bien plus grande envergure : le canal de Provence.

La nuit a été bien fraiche et la pluie qui s’est invitée au petit matin, ne facilite pas le réveil. Une fois de plus, le tarp de Stan a fait merveille.

Inutile de s’inquiéter, les prévisions aéronautiques de Trackerjack montrent que la pluie s’arrêtera vers 10H!. Nous débarquerons à midi à Quinson sous une pluie aussi violente que glaciale… Il faudra attendre le milieu d’après-midi pour voir arriver le soleil.


Nous en profitons pour muter vers Montpezat. Demain les fameux jardins du capitaine sont au programme en espérant, entre temps, que nous survivrons tous à la nuit glaciale…

 

Encore une belle balade en kayak dans ces gorges que le soleil a bien du mal à atteindre. Nous passons une belle journée partagée avec Christian, Dominique, et leurs amis.  Merci à eux pour leur accueil très chaleureux.
 

Ce fut un beau weekend.



 

vendredi 1 novembre 2013

Randonnée automnale entre Tarn et Aveyron





Randonnée automnale entre Tarn et Aveyron

Je délaisse une nouvelle fois le kayak pour une échappée de 4 jours en vélo.
Le temps semble se maintenir pour  les derniers jours d’octobre, il faut en profiter. Départ de Castres pour cette voie verte qui mène à Albi. En chemin visite du village de Lautrec, capitale de l’ail rose. La ville endormie se montre sous les couleurs de l’automne. Ce village mérite le détour. Je prends le temps de monter au moulin qui domine les ruelles étroites bordées de maisons à colombage.





 
Le temps de musarder à travers un paysage campagnard que nous voici arrivé à Albi. (Je passe sous silence le fait que la voie verte s’arrête à 5 km de la ville. Le cycliste n’a pas d’autre solution que de prendre une  voie rapide où, rester vivant n’est pas totalement garanti…). Cette ville a un charme indéniable. J’ouvre grand les yeux au travers d’un centre ville animé. La cité épiscopale  est un joyau sous le ciel bleu sans partage. Il faudra revenir  flâner le temps d’un week-end, sans vélo à surveiller, et visiter le musée Toulouse Lautrec.


La sortie d’Albi est plus facile et déjà je trouve les panneaux de la vélo route qui me mènera le long du Tarn à Trébas. 

Après un bivouac au bord de l’eau, il a plu toute la nuit !,la route qui serpente au plus près de la rivière me fait découvrir des villages tous pittoresques. Ambialet et son méandre du Tarn (sous la pluie glaciale…), Trébas ,
Brousse Le Château
Brousse le Château, Le Truel. Tous ces villages méritent  qu’on s’y attarde.


Hors saison la route est agréable, mais les ouvrages ont été réalisés pour le chemin de fer. Le gabarit des ponts et des nombreux tunnels nécessite une attention particulière. Un éclairage puissant du vélo est indispensable pour la sécurité.



J’apprends à rouler sur un terrain varié. Le vélo lourdement chargé butte sur la moindre côte ! Souvent je suis obligé de mettre pied à terre et de pousser le vélo. Mais qu’importe les moyens, l’important c’est d’arriver au sommet ! La moyenne s’en ressent et je décide de rejoindre Saint Affrique.
 Le temps de se ravitailler (surtout en bières) et me voila en fin de cette deuxième  journée sur la montée qui me mènera demain au château de Montaigut.

 Pour ce 2° bivouac j’ai une vue splendide mais la température a vraiment baissée et la nuit est vraiment très fraiche.




Au petit matin la descente sur Camares est glaciale, mais quel paysage à couper le souffle (ou le peu qu’il m’en reste !). 


Le village et le château de Montaigut domine toute la plaine. Restauré, il se visite. Musarder seul dans ces lieux avec le soleil qui a enfin décidé de me réchauffer un peu, me fait oublier mes courbatures et la fatigue d’une nuit sans beaucoup de sommeil. 






Camares, le café de la paix propose le petit noir à 1€ dans un décor où le temps n’a pas eu de prise. Un petit tour du village où j’effectue quelques courses à la boulangerie.
Je rencontre fortuitement mon ami René pour un moment bien agréable. Merci à toi. Promis, je reviendrais passer plus de temps avec toi et Solange.

La montée reprend de plus belle pour gagner Lacaune par le chemin des écoliers dépourvu de trafic. Bizarre, les montées sont très longues et les descentes tellement rapide... qu'il faut recommencer à monter presque aussitôt!.
Que ces minuscules villages traversés respirent la tranquillité et la France paysanne ! Je passe sans bruit, obtenant toujours un sourire, un geste de la main ou un grand bonjour cordial.
Je bivouaquerai cette fois çi à coté de St jean del  Frech. Les cloches de l’église sonnent toutes les heures. Elles maintiennent la vie dans cette campagne si silencieuse.

Ce bivouac a été encore plus froid. Obligé de se coucher à 18h. Au milieu de la nuit, je me réveille, réalise que le choix d'un duvet "été" était inapproprié et surtout... je vois qu'il n'est que 23 heures... Au matin, le givre recouvre la tente et le vélo… Pas de bol, pour une fois c'est de la descente sur Vabre qui commence la journée et ne peut me réchauffer.
Plus qu’une vingtaine de kilomètres faciles, à suivre l’Agout, et me voila de retour sur Castres après 283 km parcourus.

Ces 4 jours de randonnée sont les premiers en terrain varié. Le rythme n’est pas le même que sur du plat ! Les journées sont courtes : le départ ne peut pas se faire avant 8H30 le temps de tout plier et il faut impérativement s’arrêter avant 17H si l’on veut espérer monter la tente et diner (= se coucher...) avant la tombée de la nuit vers 18H15 !

C’est agréable de parcourir une partie de la France que je ne connaissais pas. La découverte est à chaque virage. C’est beaucoup plus motivant.

Vivement la prochaine ballade que je vais imaginer lors des longues soirées d’hiver qui s’annoncent.




mercredi 25 septembre 2013

Norvège 2013 - Tour de l'ile de Senja en kayak de mer






Le tour de l’ile de Senja en kayak de mer



L’ile de Senja se trouve en Norvège à 300 km au nord du cercle polaire arctique, proche de la ville de Tromso.



Senja est connue pour ses paysages variés qui l'ont fait surnommer « une Norvège en miniature ». Chaque cap est une montagne spectaculaire qui plonge dans la mer. Ses îles idylliques et ses belles plages de sable blanc nous font parfois douter de la température de l’eau.

Sur la côte intérieure on trouve un paysage plus vallonné, plus agricole.

Le climat et la végétation sont proches de ce que l’on trouve dans les Alpes à 1600m d’altitude.

Pas de Glace, le Gulf Stream qui longe les côtes Norvégiennes adoucit la température de l’eau de mer qui ne gèle jamais, même en hiver. Amateur d’iceberg, passez votre chemin pas l’ombre d’un growler sur ces côtes.


Cette année à l’initiative de Stan, Cette destination a fédéré nos envies pour l’été 2013. (http://www.neree.org/neree02/)

Les 4100 kms de trajet à parcourir n’ont rebuté personne. C’est vrai qu’un voyage en voiture permet une meilleure préparation du matériel et, c’est bien plus agréable de naviguer avec son kayak personnel.

Le tour de l’ile nous a fait parcourir 340 Km d’une navigation variée et plutôt sereine dans l’ensemble.


L’équipe
Stan, grand connaisseur de la Norvège en kayak de mer

José, un fin pécheur, ramasseur de champignon et de framboises hors pair. Cuisinier de grande expérience il a su accommoder et nous faire profiter de toutes les richesses de l’ile.

Dominique, ses talents de rebouteuse ont fait merveille et ont été très appréciés par Sylvain.

Jeanine toujours aussi solide dans ce type de randonnée – grande spécialiste de la cuisine gastronomique en raid.

Sylvain, celui que l’on espérait tous sans se l’avouer ! L’homme de la situation ou plutôt de toutes les situations ! Capable de naviguer malgré de nombreux problèmes ; de dos, d’intestin, de dérive, de duvet mouillé, d’appareils photos cassé…bref la personne qui cumule tous les emmerdes sans vouloir les partager aux autres… Le compagnon idéal qui, malgré tout cela, garde une capacité illimitée de bonne humeur communicative.

Patrick, il a fait l’éponge face à ces paysages prégnants, capté toutes les sensations, toutes les images pour qu’elles lui profitent toute l’année durant ! D’ailleurs son appareil photo est tombé en panne et ses 800 photos toutes floues sont inutilisables…



L’ile est reliée au continent par un pont qui enjambe le fjord depuis Finnsnes.

Le camping de Sktavik sera le point de départ de notre périple.

Après une bonne nuit de repos pour effacer la fatigue de 4 jours de conduite, nous chargeons les kayaks de tout le matériel et la nourriture pour 21 jours d’autonomie.

C’est toujours un moment épique, difficile, drôle souvent. Chacun sa méthode pour essayer de tout caser dans les coffres et sur le kayak. Il nous a fallu une bonne partie de la journée et une bonne dose d’énergie pour arriver à bout de cette épreuve. Déjà c’est l’heure des choix : et bon nombre d’objets, tous, bien sûr, indispensables, resteront tranquillement à attendre notre retour…

Sylvain a dans cet exercice fait preuve d’une imagination sans bornes. Un vrai inventaire à la Prévert. Du casque au grill pliant, du fauteuil démontable à la tente longue de 5 mètres ! Un vrai camion de déménagement…

Il est vrai que par la suite, tout au long du périple, nous avons profité de ses largesses.

N 69° 11.425’ E 18° 18.085’ –Notre premier bivouac. Chacun cherche à prendre ses marques, à gérer au mieux les contraintes matérielles. Le rythme lent, parfois prenant, de la randonnée en kayak se met en route. Mise au sec des kayaks, récupération du matériel dans les coffres, transport jusqu’au

lieu de camping, montage de la tente, rangement, séchage du matériel, préparation des repas… Et vice versa !

Nous mettrons trois jours pour parcourir le fjord qui sépare l’ile du continent. Nous sommes à l’abri. C’est une bonne façon de nous roder, avant d’aborder des secteurs potentiellement beaucoup plus exposés.

N 69° 30.925’ E 17° 57.468’ – L’anse de Storvik. Nous y arrivons tôt c’est un vrai luxe. Prendre le temps de lézarder, de monter tranquillement le bivouac, discuter, se laver, laver son linge…

Ici la nuit, sans nuit, s’ennuie. Elle nous a oubliés ; le soleil daigne se coucher à 23h puis après une légère pénombre le soleil lèche les tentes vers 1 H 30. Nous resterons 2 jours dans cette baie magnifique. Chacun vaquera à ses occupations. Sylvain en profitera pour se refaire une dérive avec un morceau de bois !

Jeudi 1° Aout. Nous passons notre premier cap outside. Les paysages ont bien changés. La mer a repris ses droits. Il est des jours où il ne doit pas faire bon de naviguer dans ces parages. Quel force, quelle rugosité, ces paysages. Les arrêts sont peu fréquents. Falaise, rochers, peu de possibilité de débarquer en kayak.il faut souvent enchainer de longues distances avant de trouver un atterrissage possible.

Husoy. Notre premier village. Un accueil inoubliable de la part d’un habitant qui nous propose de camper sur un espace vert public, à proximité de tables et de sanitaires, Puis qui nous apporte de gros poissons que José fera cuire sur le barbecue mis à disposition. Quelle soirée !

Le cap de Kjolva est le plus au nord de cette randonnée. Jamais je n’ai été aussi près du pôle Nord. N 69° 36.183, soit plus de 1000 km au Nord de nos randonnées au Groenland. Il reste toutefois 2300 km avant le pôle nord géographique !!

Ile de Faeroya Store – plage de sable blanc, du corail, mer bleu. Paysage d’une autre latitude. Cette virginité sans cesse renouvelée de la plage de sable fin. Chaque marée enlève toute trace de passage pour laisser une nouvelle page s’écrire sur le corail pilé. Place à la rêverie. Nous sommes en pays Lapon, le père Noel n’est peut-être pas loin !

Dans cet endroit perdu, un aménagement minimum a été réalisé. C’est un endroit de bivouac avec feu, bancs et…toilettes sèches (papier fourni !). Nous sommes bien en Norvège, pays ou l’hospitalité et l’accueil ne sont pas un vain mot.

Gryllefjord. Nous resterons trois jours dans ce fjord, sous la pluie en attendant des jours meilleurs. L’attente, le froid, l’humidité usent le matériel …et les hommes.

Le confort du camping de Flakstadvag, après deux semaines de navigation, nous a permis de recharger les batteries, au propre comme au figuré. Les touristes de ce camping, majoritairement allemands, viennent pour la pèche qu’ils ramènent chaque soir en brouette du port au camping ! Jamais je n’avais vu autant de poisson !

Bivouac sur l’ile de Lemmingvaer. Sable blanc, de nombreux ilots, la nature sauvage à l’état brut. Un coucher de soleil exceptionnel, moment rare de plénitude et de symbiose parfaite avec la nature.

Nous passerons les deux derniers jours de notre périple sur l’ile de Dyroya. La plage de gros galets de Berg est un point de vue extraordinaire sur l’ensemble de la baie. De la tente nous voyons passer les bateaux qui remontent vers Finnsnes, les dauphins qui partent en bande taquiner les poissons. Nous

en profiterons pour randonner vers un lac de montagne où les truites n’ont pas répondu à l’appel de Stan, José et Sylvain qui rentreront bredouille ! Elles doivent encore en rigoler !

Aigles, phoques, macareux, huîtriers pie, rennes, cerf, moustiques parfois, ont partagés avec nous ces trois semaines d’itinérance. Pour notre plus grand bonheur. Pour les baleines, ce sera pour une autre fois.

Au bout de 21 jours, le camping de Sktavik est en vue. Les véhicules nous ont sagement attendus. Un photographe de la presse locale nous attend. Pourtant cette ballade n’a rien d’exceptionnelle. Ce fut simplement une belle aventure humaine.

Patrick DEROIDE

















Photo Jeanine B



lundi 15 avril 2013

Brise lames de Sète



La digue de protection du port de Sète est un ouvrage de 3.2 km qui a été construit en 3 fois. La partie la plus ancienne date du début du 19° siècle. A l’époque de la marine à voile, c’était aussi un lieu de quarantaine.


Ce brise lames de pierre et de béton sépare les eaux paisibles des ports de commerce, de plaisance, et celles de la mer qui peuvent être parfois tempétueuses.

Ce trait fin, totalement minéral, est une frontière entre ces deux espaces. Un lieu singulier aux portes de Sète, l’ile singulière.




C’est toujours un plaisir de venir, hors saison, rechercher l’atmosphère particulière de ce site, gouter à son mystère, s’endormir au bruit des vagues. Il n’y a ici rien d’important, rien de sensationnel ; pourtant il y a tout…
Venir de Palavas en kayak donne le temps de l’approcher, de s’y préparer.
Les coups de pagaies de la première vraie randonnée de l’année sont un peu hésitants. Les esquifs sont chargées, il faut se réhabituer au rythme lent d’une randonnée de près de 27 kilomètres.
La cathédrale de Maguelone balise notre paysage. Les premiers nudistes ne vont pas tarder à prendre possession de leurs  plages préférées. Au loin le mont Saint Clair majestueux nous encourage.

Le temps d’une halte sur  l’immense plage des Aresquiers pour un pique nique bucolique, et nous voila reparti vers Sète que nous atteignons vers 18H.
C’est le moment d’une ballade  face à l’océan et face à Sète. Les derniers pécheurs plient leur matériel et nous laissent seuls sur ce brise l’âme…. Le moment est à la rêverie, au plaisir du printemps enfin retrouvé.
Vue imprenable. Une sorte de nulle part, un bateau immobile. 
Le vent du Nord apporte les murmures de l’activité du port. Puis doucement la nuit gagne du terrain.
Nous montons la tente à notre emplacement désormais habituel, caché  face à la mer. Il ne faut pas oublier que le bivouac ici est interdit. Nous sommes juste tolérés.
Jeanine, me réserve comme à son habitude, de bons petits plats. Le repas se termine par les traditionnelles bananes flambées dont les effluves doivent encore bercer l’odorat des Sétois.
Le vent profite de la nuit pour changer de direction. Décidément nous l’aurons de face tout le weekend !
Venant du Sud Est,  il se renforce pour nous offrir une belle houle. Pour notre première vraie sortie de l’année, il va falloir souquer ferme. Pique nique à l’abri dans l’avant port de Frontignan puis pas de répit jusqu'à Palavas. La houle nous impose de prendre le large pour éviter les hauts fonds et les vagues déferlantes. Ce soir les muscles sont douloureux….
 




lundi 4 mars 2013

1° tour de roue du coté du canal du midi




1° mars, une fenêtre météo de deux jours s'offre à moi, il est temps d'essayer mon nouveau joujou.
En fait je suis prêt depuis plusieurs semaines dans l'attente d'un temps plus agréable.
J'ai décidé de partir directement de la maison. 35 kilos de vélo et de bagage. Beaucoup d'incertitude car je n'ai jamais pédalé avec les 4 sacoches et je ne compte pas me rétamer au premier virage...
Il fait gris, humide, mais il faut faire confiance à la météo qui annonce un changement de temps pour la soirée.
Palavas, les Aresquiers, Frontignan, Sète, Marseillan, Capd'agde, Grau d'adge, Agde, La Tamarissière.Cela suffira pour cette après midi bien remplie.
Le vent souffle, la mer montre sa puissance,on est mieux aujourd’hui en vélo qu'en kayak.


Finalement je suis étonné d'avoir roulé aussi bien malgré tout le matériel pour mes 3 jours d'escapade.
Puis le rituel ressemble beaucoup à celui du kayak. Recherche du meilleur bivouac, à l'abri des regards et loin de toutes perturbations éventuelles.Une belle pelouse protégée du vent et du fracas des vagues sera le lieu idéal pour cette première nuit.Une bruine glacial accompagnera mon diner.
La magie s'est opérée cette nuit. Plus de vent et le soleil levant annonce une belle journée.
Tout ranger sur le vélo. Je croyais être habitué avec le kayak, mais les trappes sont beaucoup plus vastes que de simples sacoches. Prêt à découvrir le canal de Pierre Paul Riquet que je trouve du coté de Vias.


Soleil levant sur le canal, ce matin la température est descendue en dessous de 0°!


Ici tout porte au rêve...
Étang de Montady

Tunnel du Malpas. Au dessus la route, au dessous la voie ferrée!

Une halte à Villeneuve les Beziers, jour du marché, pour un bon petit café à la terrasse d'un bar, au soleil.Quelques emplettes à la boulangerie et me voila reparti.
Les écluses de Fontcérannes puis le tunnel du Malpas et l'oppidum d' Ensérune .
Pousuite le long du canal pour visiter Poilhes, Capestang et Béziers avant de songer à trouver un endroit pour le 2° bivouac.


Dimanche matin, la météo annonce un changement de temps pour lundi avec pluie et vent.Je décide de rentrer tranquillement, je n'ai pas envie de savoir comment rouler sous la pluie...Je rentre par le chemin des écoliers, en prenant mon temps dans une itinérance sans fin...



N'est ce pas une autre façon bien agréable de poursuivre mes chemins de mer?