lundi 8 octobre 2012

Port Cros automnal









Naviguer vers une ile est toujours une aventure dont je ne me lasse pas.
Il faut profiter de ce beau temps d'octobre. L'hiver arrivera bien assez vite!
Les iles attisent notre imaginaire.
Particulièrement Port Cros qui a tout pour nous faire rêver.
Son paysage, sa pureté, sa beauté primaire, son éloignement de la côte font de cette destination le rève de tout Kayakiste.

Elle sait se faire désirer.
Depuis La Bergerie sur la presqu’ile de Giens, La navigation est agréable. Une halte au cap des Mèdes sur Porquerolles, avant d’entamer la traversée vers l’ile de Bagaud en pointe de mire. Les scooters des mers ont disparus, le calme au large est enfin revenu. Rien ne presse, personne ne nous attends. La mer est belle, pas de vent, Il fait bon, même chaud pour un mois d’octobre. Ne boudons pas notre plaisir d’un bon pique nique sur le port. Il y a du monde aux terrasses, mais ce n’est plus l’affluence de l’été.
Nous prolongeons notre pose. Pourtant Il faut prendre du souci ! La météo n’est pas favorable pour demain. Inutile de prendre un risque, le bivouac prévu sur le Levant sera pour une autre fois. Il faut songer à rentrer pour une soirée du coté de La Londe que nous atteindrons à la tombée de la nuit après 37 Km de kayak. Une journée bien remplie !
Après une soirée conviviale et une bonne nuit, le retour se fait en  longeant la côte; Port Miramar, Les salins d’Hyères, Le port d’Hyères, la Capte avant de retrouver La Bergerie, notre point de départ habituel.
Un beau weekend partagé avec  Jeanine, Stan et Jos.






vendredi 5 octobre 2012

Le Niger en Kayak

Henri Lhote (1903-1991) est un préhistorien français. Il a  fait connaître les peintures et les gravures du Tassili.
Il  décrit dans ce livre magnifique sa descente du Niger en kayak.

Ce périple s’est réalisée en 1938. Henri Lhoté part seul avec un kayak démontable.
La description de son voyage  est terriblement pittoresque. Présence permanente de  crocodiles, rencontre avec un python, des hippopotames, Un faune somme toute bien sympathique pour celui qui bivouaque sur les berges du fleuve...
Son aventure réduit nos randonnées les plus difficiles en de simples promenades dominicales!
Il parcourt ainsi  l’Afrique noire, dort dans les nombreux  villages situés sur les rives du Niger, rencontre les indigènes, les nègres, comme on les appelait à cette époque. Henri Lothé scientifique passionné se montre épris de connaissance , à l’écoute des us et coutumes des différentes ethnies rencontrées. Le kayak prend ici toute sa dimension. Il surprend par sa nouveauté, se mesure avec les pirogues Songhaï adroitement menées.C'est un moyen de transport efficace qui fait l'objet de toutes les curiosités de la part d'une population qui vit encore au rythme de vie ancestrale.

C'est une belle aventure décrite dans un livre bien agréable à parcourir.



Les iles heureuses d'Océanie

C'est Paul Théroux, écrivain américain, qui m'a donné envie de faire du kayak. Son livre retrace ses aventures solitaires avec un kayak démontable.
Il parcours l'océanie, rentre en contact avec une population aussi differente que multiple.
J'ai tout de suite imaginé les magnifiques possibilités que peut offrir un tel objet. Son Klepper me paraissait synonyme de liberté sans limites.
Je me suis fixé comme objectif d'apprendre pendant un an les subtilités du maniement d'un tel engin et d'acheter un kayak démontable au bout de mon apprentissage.
Le club de Palavas m'a ouvert ses portes. J'y ai trouvé compétences et amitiés. Au bout d'un an j'avais enfin mon kayak, en fibre celui là car j'avais évolué dans mes désirs.

jeudi 4 octobre 2012

Mes chemins de mer

J’ai découvert le kayak de mer en 2006.
Tout de suite j’ai pensé que c’était un moyen formidable d’accéder au milieu marin. Peu de contrainte, un engagement financier bien différent du bateau de croisière côtier,Une liberté totale et malgré tout un terrain de jeux important.C’est ce kayak « hauturier » de découverte, de cabotage le long des côtes, qui me séduit.Ce blog se veut être le témoin de mes ballades, de mes rèveries, dans le secret espoir qu’il suscitera pour vous l’envie de «larguer les amarres » et d’emprunter les chemins de mer.