La digue de protection du port de Sète est un ouvrage de 3.2 km qui a été construit en 3 fois. La partie la plus ancienne date du début du 19° siècle. A l’époque de la marine à voile, c’était aussi un lieu de quarantaine.
Ce brise lames de pierre et de béton sépare les eaux paisibles des ports de commerce, de plaisance, et celles de la mer qui peuvent être parfois tempétueuses.
Ce trait fin, totalement minéral, est une frontière entre ces deux espaces. Un lieu singulier aux portes de Sète, l’ile singulière.
C’est toujours un plaisir de venir, hors saison, rechercher l’atmosphère particulière de ce site, gouter à son mystère, s’endormir au bruit des vagues. Il n’y a ici rien d’important, rien de sensationnel ; pourtant il y a tout…
Venir de Palavas en kayak donne le temps de l’approcher, de s’y préparer.
Les coups de pagaies de la première vraie randonnée de l’année sont un peu hésitants. Les esquifs sont chargées, il faut se réhabituer au rythme lent d’une randonnée de près de 27 kilomètres.
La cathédrale de Maguelone balise notre paysage. Les premiers nudistes ne vont pas tarder à prendre possession de leurs plages préférées. Au loin le mont Saint Clair majestueux nous encourage.
Le temps d’une halte sur l’immense plage des Aresquiers pour un pique nique bucolique, et nous voila reparti vers Sète que nous atteignons vers 18H.
C’est le moment d’une ballade face à l’océan et face à Sète. Les derniers pécheurs plient leur matériel et nous laissent seuls sur ce brise l’âme…. Le moment est à la rêverie, au plaisir du printemps enfin retrouvé.
Vue imprenable. Une sorte de nulle part, un bateau immobile.
Le vent du Nord apporte les murmures de l’activité du port. Puis doucement la nuit gagne du terrain.
Nous montons la tente à notre emplacement désormais habituel, caché face à la mer. Il ne faut pas oublier que le bivouac ici est interdit. Nous sommes juste tolérés.
Jeanine, me réserve comme à son habitude, de bons petits plats. Le repas se termine par les traditionnelles bananes flambées dont les effluves doivent encore bercer l’odorat des Sétois.
Le vent profite de la nuit pour changer de direction. Décidément nous l’aurons de face tout le weekend !
Venant du Sud Est, il se renforce pour nous offrir une belle houle. Pour notre première vraie sortie de l’année, il va falloir souquer ferme. Pique nique à l’abri dans l’avant port de Frontignan puis pas de répit jusqu'à Palavas. La houle nous impose de prendre le large pour éviter les hauts fonds et les vagues déferlantes. Ce soir les muscles sont douloureux….
Après une journée bien remplie et une soirée à remplir des livrets d'évaluation, merci de ce petit moment de détente à te lire et à se souvenir de bons moments passés sur cette fameuse digue. De la lecture saine !
RépondreSupprimerPatrick
RépondreSupprimerJ'aime bien vos histoires de Digue et de banane avec Jeanine, désolé de te lire avec grand retard mais grand plaisir. On a l'impression que le printemps a été plus précoce vers chez vous, le climat océanique sans doute ;-)
Je suis setoise et ici ont dit que l ont enfermer des violeur et meurtrier dans les cellules que jai visiter etant jeune et qui sont fermer depuis un moment les portes sont souder a mes visite j ai bien vue que les occupants des cellules marquer les dates de leurs passages
RépondreSupprimer11 fautes d’orthographe
RépondreSupprimer